Avocat Nice Pension alimentaire

Avocat à Nice : Pension alimentaire, Prestation compensatoire, Contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant. Votre avocat en droit de la famille à Nice différencie ces notions, vous renseigne et chiffre vos droits.  

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Pension alimentaire : différences entre devoir de secours, prestation compensatoire et contribution

Le devoir de secours

Définition

Pension alimentaire au titre du devoir de secours : qu’est ce que c’est ? 

A l’occasion de leur mariage, les époux s’engagent à respecter diverses obligations, en ce compris une aide financière à l’époux dans le besoin.

L’article 212 du Code civil dispose que « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance ». 

Ce principe de solidarité entre époux est maintenu au cours d’une procédure de divorce, de sorte que l’époux dans une situation financière délicate peut solliciter une pension alimentaire au titre du devoir de secours.

Plus encore qu’une simple assistance financière, il s’agit dès lors plutôt d’une aide de morale, qui vise également à compenser un haut différentiel de ressources.

Un devoir de secours peut-il être prévu en cas de divorce amiable ?

Cette pension alimentaire est normalement fixée par un juge. Dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel entre avocats, les époux ne se présentent pas devant le juge. Toutefois, en cas de négociations réussies, une somme pourrait être prévue durant le temps de la procédure. En cas d’échec en revanche, une action devant une juridiction sera alors nécessaire. 

EN PRATIQUE

Comment se chiffre une pension alimentaire au titre du devoir de secours ?

 

La pension alimentaire due au titre du devoir de secours est fixée en tenant compte des besoins de l’époux qui en bénéficiera, mais aussi des facultés contributives de l’époux qui devra la verser.

Le devoir de secours permet également de maintenir pour l’époux dans le besoin, le niveau de vie dont il bénéficiait pendant mariage.

Cette pension est versée mensuellement jusqu’au divorce ou jusqu’à ce qu’un changement de situation financière intervienne.

D’une manière générale, pour chiffrer la pension au titre du devoir de secours, les éléments suivants sont appréciés :

>  Les revenus des conjoints ainsi que leur situation professionnelle

> Le niveau de vie des conjoints

> La situation patrimoniale de chacun (existence de biens mobiliers ou immobiliers, de liquidités)

> Les charges respectives (dettes, crédits…)

Enfin, il est à noter que le devoir de secours peut également prendre la forme d’une attribution du domicile conjugal à titre gratuit.

La prestation compensatoire

 

La prestation compensatoire est une indemnité financière prononcée au cours du divorce, laquelle vise à compenser la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives. 

Ce sont les articles 270 et suivants du Code civil qui encadre la prestation compensatoire, qui est généralement versée sous forme de capital. 

Toutefois, lorsque le débiteur rencontre des difficultés de règlement, la prestation compensatoire peut être réglée sous forme de rente, dans la limite de huit années. 

Comment se calcule-t-elle ? 

La prestation compensatoire est fixée selon les besoins de l’époux à qui elle est versée et les ressources de l’autre en tenant compte de la situation au moment du divorce et de l’évolution de celle-ci dans un avenir prévisible.

A cet effet, le juge prend en considération notamment :

– la durée du mariage ;

 – l’âge et l’état de santé des époux ;

 – leur qualification et leur situation professionnelles ;

 – les conséquences des choix professionnels faits par l’un des époux pendant la vie commune pour l’éducation des enfants et du temps qu’il faudra encore y consacrer ou pour favoriser la carrière de son conjoint au détriment de la sienne ;

 – le patrimoine des époux, tant en capital qu’en revenu, après la liquidation du régime matrimonial ;

 – leurs droits existants et prévisibles ;

– leur situation respective en matière de pensions de retraite en estimant au mieux la diminution éventuelle des droits à la retraite, eu égard au sacrifices.

 

1ERE METHODE ESTIMATIVE DU MONTANT : EN FONCTION DES ANNEES DE MARIAGE

2EME METHODE ESTIMATIVE DU MONTANT

La contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant

Définition

Pension alimentaire ou contribution à l’entretien et à l’éducation ? 

Le terme « pension alimentaire » est couramment utilisé pour désigner une somme d’argent que l’un des parents doit verser à l’autre en cas de séparation ou divorce, en présence d’un enfant.

En réalité, le terme juridique est celui de contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant.

Cette dernière est destinée à couvrir les besoins de l’enfant, tels que la nourriture, le logement, les vêtements, la santé, l’éducation, les loisirs, et toutes autres dépenses nécessaires à son bien-être et à son développement. Elle inclut habituellement également les frais de scolarité et les activités extrascolaires.

Elle est règlée par l’autre parent avant le 5 de chaque mois et peut être indexée sur l’indice de l’inflation.

Comment est-elle calculée ? 

Le montant de la contribution est fixé par le juge aux affaires familiales, qui prend en compte les ressources de chaque parent, leurs charges, ainsi que les besoins de l’enfant. En France, des barèmes indicatifs existent pour guider les juges dans la fixation de cette pension, bien que ceux-ci ne soient pas obligatoires.

Vous trouverez l’un des barèmes disponibles sous le lien suivant :

https://www.justice.fr/simulateurs/pension-alimentaire/bareme

La contribution à l’entretien et à l’éducation n’est en revanche généralement pas due lorsque les parents ont des revenus similaires et que la garde est fixée en alternance.

EN SAVOIR PLUS…

Une fois que la contribution a été fixée, peut-elle être révisée ? 

 

La contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants peut être fixée par le juge aux affaires familiales ou à l’amiable, par convention parentale ou dans le cadre d’une convention de divorce. 

Il arrive toutefois que la situation financière d’un des parents évolue positivement ou négativement et que le montant fixé doive être révisé. 

En cas de changement de situation, une requête en révision ou supression de la contribution à l’entretien et à l’éducation peut être déposée devant les juridictions. 

En revanche, si la situation financière des parties est strictement identique à celle prise en compte dans le cadre de la première fixation, aucune révision ne pourra être envisagée. 

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